Avant, alors qu’on me demandait quels étaient les critères que j’attendrais d’un futur petit-ami, je haussais les épaules et je disais « bah, qu’il m’aime ». Moi je croyais qu’avec l’amour tout allait bien, que chacun dans le couple ferait alors de son mieux. Cette conception trop simpliste, « l’expérience » m’a prouvé qu’elle était erronée, et qu’un couple est une aventure si belle mais compliquée ! J’ai compris qu’il ne suffisait pas d’un regard posé sur moi pour que tout se passe bien. Cependant comme Edith Piaf je dis « Non rien de rien, non, je ne regrette rien, ni le bien qu’on m’a fait, ni le mal… ». Tout ça ne m’est pas égal, mais ma relation avec qui-vous-savez m’a fait grandir et sortir de l’adolescence, montré que les relations demandent un peu plus de diplomatie que je n’en utilisais autrefois… Cela a mis en évidence aussi qu’elles étaient les personnes réellement importantes pour moi, celles sur lesquelles j’ai pu compter. Parfois je me sens prête à passer à autre chose, parfois pas, ce qui est sûr, c’est que désormais j’ai des critères ! L’homme que j’aimerai sera non fumeur, fidèle, non macho, respectueux, n’ayant pas peur de dire la vérité, honnête avec moi et avec lui-même… Bref, « un pas parfait, parce que personne ne l’est jamais » (cf lynda lemay) mais un qui serait assez grand pour savoir que la vie est trop courte pour faire du mal à ceux qu’on aime : qui fera de son mieux. D’autres critères entrent compte, certains que je ne connais pas moi-même, mais un amour n’étant pas réduisible à des critères (c’est ce que je voulais signifier étant ado…), l’explication en reste trop complexe. Une rencontre amoureuse garde heureusement une part de magie.
Que j’ai vécu et que je revivrais